Eingangshalle zu Schloss Halberg (um 1904) (Foto: SR)
Eingangshalle zum Schloss Halberg (um 1904)


16 - Schloss Halberg I


Carl Ferdinand Stumm (1836 – 1901), ein aus dem Hunsrück stammender, in Neunkirchen ansässiger Hüttenindustrieller und Politiker, war Mitte der 1870er Jahre auf der Suche nach einem adäquaten Gelände für ein repräsentatives Herrenhaus und wurde im Osten Saarbrückens schließlich fündig. Nach langwierigen Streitigkeiten mit den Städten St. Johann und Saarbrücken erwarb er von der königlich-preußischen Forstverwaltung für 700.000 Mark den Halberg.

Porträt von Edwin Oppler

In den Jahren 1877 – 80 ließ Stumm nach den Plänen des Hannoveraner Architekten Edwin Oppler (1831 – 1880) eine Schlossanlage, vorwiegend im neogotischen Stil, errichten. Baurat Oppler hatte sich im Deutschen Reich durch zahlreiche private und öffentliche Bauten in historischen Stilen einen Namen machen können.

Schloss Halberg - Stall, Remise und Wasserturm

Zum Gesamtensemble, das in Umfang und Ausstattung Stumms Macht und Reichtum zum Ausdruck brachte, gehörten neben dem etwa 60 Meter langen, dreigeschossigen Schlosses weitere Wirtschaftsgebäude, mehrere Bedienstetenhäuser, eine Remise und ein Stallgebäude in Landhausarchitektur.

Im Unterschied zu den Nebengebäuden aus rotem Sandstein ist der Schlossbau aus gelbem lothringischem Jaumont-Kalkstein errichtet – wie etwa auch in Metz die Kathedrale Saint-Étienne. Wasserturm und Torhaus vollendete nach Opplers plötzlichem Tod dessen Schüler Ferdinand Schorbach (1846 – 1912). Im April 1892 weilte Kaiser Wilhelm II. als Gast auf Schloss Halberg.

Porträt von Carl Ferdinand von Stumm-Halberg

Carl Ferdinand Stumm (1836 – 1901) gehörte zu den mächtigsten, reichsten und auch umstrittensten Persönlichkeiten seiner Zeit. Sein Firmenimperium umfasste Hütten- und Bergwerke. Als Mitglied von Wirtschaftsverbänden, des deutschen Reichstages und zahlreicher politischer Gremien beeinflusste er das wirtschaftliche und politische Geschehen nicht nur an der Saar, sondern auch im Deutschen Reich. Kaiser Friedrich III. erhob Stumm 1888 in den erblichen Freiherrenstand. Fortan agierte er als Carl Ferdinand Freiherr von Stumm-Halberg.

Stumm bekämpfte jede eigenständige Organisation der Arbeiterschaft. Verhaltensmaßregeln und eine umfassende Kontrolle, die auch vor dem Privatleben nicht Halt machte, sollten Wohlverhalten garantieren. Die „strenge Hand“ wurde ergänzt durch die „milde Hand“, ein dichtes Netz betrieblicher Sozialleistungen, das die Arbeiter und ihre Familien zeitlebens begleitete. Im Jahre 1877, noch vor Inkrafttreten des Sozialistengesetzes, beschlossen unter Führung Stumms die privaten Unternehmer der Saargegend, die preußische Bergwerksverwaltung und die Eisenbahndirektion Saarbrücken, dass jeder Arbeiter, der sozialdemokratischer Neigungen verdächtig war, entlassen und bei keinem anderen Unternehmen mehr eingestellt werden sollte.

Anfang der 1890er Jahre gehörte der Freiherr zu den mächtigsten Ratgebern Kaiser Wilhelms II., doch stießen seine Vorstellungen auf den zunehmenden Widerstand bürgerlich-liberaler Kreise. In der zweiten Hälfte des Jahrzehnts geriet Stumm immer mehr in eine politische Außenseiterrolle, was seinen Einfluss im Saarrevier jedoch nicht verringerte. Hier hielt sich die unumschränkte Unternehmerherrschaft über Stumms Tod hinaus bis zum Ersten Weltkrieg.

Nach der „Ära Stumm“ – die Erben hatten vor Ausbruch des Zweiten Weltkriegs den Halberg an die Reichsrundfunkgesellschaft verkauft – diente das Schlossgebäude ab 1946 als Residenz für Gilbert Grandval (1904 – 1981), zunächst französischer Militärgouverneur, ab 1948 Hoher Kommissar und 1952 bis 1955 Botschafter Frankreichs im Saarland.

1958/59 übernahm der Saarländische Rundfunk das Halberg-Plateau zwecks Errichtung neuer Sendergebäude. Seither fungiert das Schlossgebäude als Sitz der Intendanz.

Das denkmalgeschützte Konferenzgebäude des Saarländischen Rundfunks (2017)

In Ermangelung eines großen Sitzungssaales wurde gegenüber dem Schloss zwischen 1966 und 1968 nach den Plänen der Architektengemeinschaft Eber/Jung/Schuler/Kugelmann/Alt ein Konferenzgebäude auf sechseckigem Grundriss errichtet. Es ersetzte den sogenannten "U-Komplex" mit ehemaliger Remise und Pferdestall.

Das Konferenzgebäude besteht aus zwei Geschossen mit Foyer und Sitzungsraum sowie einem großflächig verglasten Sitzungssaal. Die Außenflächen sind zum Teil mit von Villeroy & Boch eigens für dieses Gebäude produzierten, metallisch-bräunlichen Wandfliesen verkleidet. Das Gebäude steht, ebenso wie das Schloss, unter Denkmalschutz.


16 - Le château du Halberg I


Porträt von Edwin Oppler (Foto: SR)
Portait d’Edwin Oppler

Dans le milieu des années 1870, Carl Ferdinand Stumm (1836-1901), industriel et politicien originaire du Hunsrück et installé à Neunkirchen, recherchait un domaine pour y construire une maison de maître à sa mesure, qu’il finit par dénicher dans l’est de Sarrebruck. Après de longs démêlés avec les villes de St. Johann et de Sarrebruck, il racheta la colline du Halberg à l’administration des forêts du royaume de Prusse, pour 700 000 marks.

Schloss Halberg - Stall, Remise und Wasserturm (Foto: SR)
Le château du Halberg

Entre 1877 et 1880, Stumm fit construire un château de style dominant néogothique, d’après les plans de l’architecte hanovrien, Edwin Oppler (1831-1880). Ce dernier était parvenu à se faire un nom au sein de l’empire allemand, en construisant de nombreux édifices privés et publics dans des styles historiques.

L’ensemble architectural, censé refléter le pouvoir et la richesse de Stumm de par son ampleur et son aménagement, était composé d’un château à trois niveaux, de 60 mètres de long, de bâtiments d’exploitation, de plusieurs maisons destinées au personnel, d’une remise et d’écuries dans le style d’une propriété de campagne. Contrairement aux bâtiments annexes en grès rouge, le château fut construit en pierre de Jaumont, la célèbre pierre jaune de Lorraine, que l’on retrouve notamment dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz. Après le décès soudain de Oppler, Ferdinand Schorbach (1846-1912), l’un de ses élèves, acheva la construction du château d’eau et de la porterie. L’empereur Guillaume II séjourna au château du Halberg en avril 1892.

Porträt von Carl Ferdinand von Stumm-Halberg (Foto: SR)
Portrait de Carl Ferdinand von Stumm-Halberg

Carl Ferdinand Stumm (1836-1901) fut l’une des personnalités les plus puissantes, les plus riches, mais également les plus controversées de son temps. Son empire se composait de hauts-fourneaux et de mines. En tant que membre d’organisations professionnelles, du parlement et de nombreux comités politiques, il influença non seulement l’histoire économique et politique de la Sarre, mais également celle de tout l’Empire allemand. L’empereur Frédéric III lui décerna le titre de baron en 1888. Il exerça ensuite son activité sous le nom de Carl Ferdinand Freiherr von Stumm-Halberg.

Stumm s’opposait à toutes les organisations ouvrières indépendantes. Les règles de conduite et la maîtrise absolue qu’il appliquait dans sa vie privée étaient pour lui un gage de bonne conduite. Mais sa main de fer savait également se faire velours, lorsqu’il accorda à ses ouvriers et à leurs familles un éventail de prestations sociales versées à vie. En 1877, quelque temps avant l’entrée en vigueur des lois antisocialistes, les entreprises privées de la région sarroise, l’administration minière de Prusse et la direction des chemins de fer de Sarrebruck décidèrent, sous la houlette de Stumm, que tous les ouvriers suspectés de tendances sociales-démocrates seraient renvoyés et qu’aucune autre entreprise ne pourrait dès lors les employer. Au début des années 1890, le baron faisait partie des conseillers les plus influents de l’empereur Guillaume II. Mais ses convictions se heurtèrent à l’opposition croissante des cercles bourgeois-libéraux.

Dans la seconde moitié du siècle, le rôle politique de Stumm devint de plus en plus marginal, sans que son influence sur le territoire de la Sarre en fut diminué. Son hégémonie y perdura après sa mort, jusqu'à la Première Guerre mondiale.

Après «l’ère Stumm» (les héritiers avaient vendu le Halberg à la Reichsrundfunkgesellschaft (société de radiodiffusion de l’empire allemand), avant le début de la Seconde Guerre mondiale), le château servit, à partir de 1946, de résidence à Gilbert Granval (1904-1981), gouverneur militaire français de la Sarre, haut-commissaire à partir de 1948, puis ambassadeur de France en Sarre de 1952 à 1955.

En 1958-1959, la Saarländischer Rundfunk récupéra le plateau du Halberg, pour y ériger de nouveaux bâtiments émetteurs. Le château abrite depuis le siège de la direction de la radio.

Das Konferenzgebäude des Saarländischen Rundfunks (Foto: Thomas Roesler)
Bâtiment de conférence

Pour pallier l’absence d’une grande salle de réunion, un bâtiment de conférence de forme hexagonale fut construit, de 1966 à 1968, face au château, d’après les plans du collectif d’architectes Eber/Jung/Schuler/Kugelmann/Alt, en remplacement du «complexe en U» formés par la remise et les écuries.

Le bâtiment de conférence sur deux niveaux est composé d’un foyer, d’une salle de réunion et d’un vaste espace de réunion vitré. Les surfaces extérieures sont pour partie revêtues de carreaux d’un brun métallique, spécialement conçus par Villeroy & Boch. Le bâtiment, tout comme le château, sont classés monument historique.


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