Historischer Halberg
Le sentier historique du Halberg
Der vom Saarländischen Rundfunk konzipierte Rundweg "Historischer Halberg" beginnt auf dem Parkplatz, linkerhand der Bushaltestelle. Anlässlich des 60. Geburtstages des SR wurde der Weg neu gestaltet. Zu erwandern und zu besichtigen sind Zeugnisse aus rund 2000 Jahren, die durch 19 Informationstafeln gekennzeichnet und beschrieben sind.
Vorwort
Liebe Freundinnen und Freunde des Saarländischen Rundfunks,
unser Rundweg „Historischer Halberg“ lädt auf gut drei Kilometern ein, die 2000-jährige, reichhaltige Geschichte rund um den Hausberg des Saarländischen Rundfunks zu erkunden. Der Halberg ist ein historisch bedeutsamer Ort, der seit der Zeitenwende immer wieder Ereignisse aus Epochen spiegelt, die nicht nur in den Geschichtsbüchern des Saarlandes erscheinen.
Die Mithrasgrotte aus der Römerzeit, Erinnerungsstücke an das Fürstenhaus Nassau-Saarbrücken und sein Barockschloss Monplaisir aus dem 18. Jahrhundert, zerstört in den Wirren der Französischen Revolution, das heutige Schloss Halberg des Carl Ferdinand Freiherr von Stumm-Halberg aus dem 19. Jahrhundert oder die Halberg-Stellung des Westwalls aus der Zeit des Dritten Reiches sind nur einige von vielen historischen Bauten, Denkmälern und Gedenkstätten, die an regionale und großregionale Geschichte erinnern.
Der Saarländische Rundfunk fühlt sich natürlich auch dem Berg, von dem aus er für die Saarländerinnen und Saarländer sendet, verpflichtet. Wir geben als Medium und wichtiges Unternehmen im Saarland den Menschen von hier Heimat, und wir stiften Identität in unserem schönen Bundesland.
Um die spezielle Historie des Saarbrücker Halbergs für die Öffentlichkeit zu dokumentieren und die historischen Orte miteinander zu verknüpfen, haben wir diesen Rundweg für alle Besucherinnen und Besucher von nah und fern angelegt. Anlässlich des 60. Geburtstags des Saarländischen Rundfunks wurde im Jahr 2017 der Rundweg, der diese historischen Stätten auf dem Halberg miteinander verbindet, von der Unterneh-menskommunikation des SR zusammen mit dem damaligen SR-Bibliothekschef Roland Schmitt ganz neu konzipiert und gestaltet.
Zusätzlich wurde auch die Beschilderung dieser Orte inhaltlich wie grafisch auf den neuesten Stand gebracht und die Stelle an der Mithrasgrotte herausgearbeitet, an der der „Sternenweg“ (Chemin des étoiles/Jakobsweg) und der Rundweg „Historischer Halberg“ sich schneiden.
Insgesamt 19 Stelen zeichnen die Einzigartigkeit der wichtigsten historischen Stätten auf dem Halberg aus. Sie sind mit Informa-tionen und jeweiligem QR-Code versehen, der über unsere Webseite SR.de vertiefende Texte zu den historischen Hintergründen bietet. Ein spannender und bezaubernder Rundweg – ich wünsche Ihnen viel Spaß beim Erwandern von saarländischer und von SR-Geschichte in frischer Luft und in freier Natur!
Martin Grasmück
Intendant des Saarländischen Rundfunks
Le sentier historique du Halberg
Préambule
Chères amies, chers amis de la SR,
Sur une distance de trois kilomètres, le circuit pédestre « Historischer Halberg » vous invite à découvrir les nombreux événements historiques qui ont jalonné 2000 ans d’histoire sur le mont « Halberg », aujourd'hui siège de la SR.
Site historique, le « Halberg » a connu, au fil des âges, des événements marquants que l’on ne trouve pas uniquement dans les livres d'histoire de la Sarre. Parmi les édifices, monuments et lieux de commémoration qui témoignent de l'histoire de la région et de la Grande Région figurent le mithraeum de l'époque romaine, les vestiges de la Principauté de Nassau-Sarrebruck et du château baroque « Monplaisir », construit au XVIIIe siècle et détruit durant la période trouble de la Révolution française, le « Schloss Halberg », résidence du Baron Carl Ferdinand von Stumm-Halberg datant du XIXe siècle ou le poste de la ligne Siegfried qui remonte au IIIe Reich.
La SR se sent fortement liée au mont « Halberg » d'où elle émet ses programmes à destination de la population sarroise. En tant que média et entreprise d’envergure en Sarre, nous créons un sentiment d’appartenance et forgeons l'identité de notre beau Land. Afin de documenter l'histoire du « Halberg » et de relier les endroits historiques entre eux, nous avons réalisé ce circuit pédestre à l’attention des visiteuses et visiteurs d'ici et d'ailleurs.
A l'occasion du 60ème anniversaire de la SR en 2017, le circuit pédestre a été repensé et réaménagé par le service de communication de la SR en coopération avec Roland Schmitt, alors directeur de la bibliothèque de la SR. En outre, la conception et le contenu des panneaux informatifs des différentes étapes ont été mis à jour. Le carrefour entre le chemin des étoiles de Saint Jacques de Compostelle et le circuit « Historischer Halberg », au niveau du mithraeum, a été davantage mis en valeur. Au total, 19 panneaux illustrent le caractère unique des sites historiques du « Halberg ». Tous disposent d'un code QR vous permettant d'accéder, via notre site web « SR.de », à des textes plus approfondis sur le contexte historique.
J'espère que vous aurez plaisir à découvrir un pan de l'histoire de la Sarre et de la SR grâce à ce passionnant circuit pédestre en plein air et en pleine nature. Bien cordialement,
Martin Grasmück
Président Directeur Général de la Saarländischer Rundfunk
Remarque:
Le sentier relie le plateau du Halberg à l’usine du Halberg, en descendant par des chemins forestiers et remonte ensuite par une grande boucle jusqu’au château du Halberg. Il est recommandé de porter de bonnes chaussures pour parcourir ce sentier de 3,5 kilomètres.
Überblick über die 19 Stationen des Wanderwegs
Aperçu des 19 stations du sentier
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'abribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
1 - Historischer Halberg
Der Rundweg verläuft vom Halberg-Plateau auf Waldwegen hinab bis zur Hütte und in weitem Boden wieder hinauf zum Schloss Halberg. Für die 3,5 Kilometer Strecke wird festes Schuhwerk empfohlen.
Er ist wahrlich ein besonderer, sehr historischer Berg: Seit mehr als 2000 Jahren zieht der Halberg, diese gerade mal 278 Meter hohe Erhebung, die Menschen in ihren Bann. Wie der Berg zu seinem Namen kam, kann etymologisch nicht zweifelsfrei geklärt werden: Die erste Silbe "Hal" legt eine Verbindung mit Salz nahe, doch gibt es, anders als bei Orten wie Hallstatt oder Reichenhall, hier an der mittleren Saar keine natürlichen Salzvorkommen und auch keine Salzstraße.
Der ehemalige Denkmalpfleger Reinhard Schindler ging von einer anderen These aus: Dass die an der Westseite des Halbergs gelegene Sandsteinhöhle für die Namensgebung verantwortlich ist. Im Schrifttum des 18. Jahrhunderts wird nämlich ausdrücklich vom Halberg als "dem Höhlenberg" gesprochen. Die Umnutzung dieser heidnischen Höhle – sie wurde im Volksmund gerne als "Heidenkapelle" bezeichnet – zur im Mittelalter christianisierten Einsiedelei eröffnete auch den Interpretationsspielraum, im Halberg einen "heiligen Berg" zu erkennen.
1 - La colline historique du Halberg
Le sentier relie le plateau du Halberg à l’usine du Halberg, en descendant par des chemins forestiers et remonte ensuite par une grande boucle jusqu’au château du Halberg. Il est recommandé de porter de bonnes chaussures pour parcourir ce sentier de 3,5 kilomètres.
C’est un lieu résolument à part et chargé d’histoire: depuis plus de 2 000 ans, le Halberg, une colline de 278 mètres d’altitude, attire les visiteurs. L’origine étymologique de son nom reste encore incertaine: la première syllabe «Hal» suggère un rapport avec le sel, bien que contrairement à d’autres lieux, tels que le village de Hallstatt en Autriche, ou la ville de Bad Reichenhall en Allemagne, la région de la Sarre moyenne ne comporte aucun gisement de sel naturel, ni aucune route du sel. Le conservateur Reinhard Schindler a quant à lui avancé une autre hypothèse: la grotte de grès située sur la partie ouest du Halberg serait à l’origine de son nom. Dans des écrits datant du 18ème siècle, le Halberg est appelé «Höhlenberg»: «la montagne des grottes».
La reconversion, au Moyen Âge, de ce lieu païen – souvent désigné dans le langage populaire comme une «chapelle païenne» – en un lieu d’ermitage chrétien a élargi le champ d’interprétation, faisant apparaître le Halberg comme une «montagne sacrée».
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg
Von hier aus geht der Blick zur St. Arnualer Stiftskirche und zum Wackenberg.
In den Jahren 1762 – 67 legte auf Weisung von Fürst Wilhelm Heinrich von Nassau-Saarbrücken Hofgärtner Friedrich Koellner am Südhang des Halbergs, nach Brebach zu, einen Weinberg an. Die Erträge waren sowohl quantitativ als auch qualitativ nicht "berauschend", weshalb der Weinbau wieder aufgegeben wurde.
Gleichwohl dienten die Weingärten mit ihren Rebstöcken in der Sommerzeit als Staffage für szenische Aufführungen. Erst die harten Winter der Jahre 1814/15 ließen die inzwischen verwilderten Reben erfrieren. Noch in Augenschein nehmen konnte den Weinberg kein Geringerer als Freiherr Adolph von Knigge, der als Gast des Fürsten auf Schloss Monplaisir allerdings eher skeptisch die Anlage kommentierte:
"Die eine Seite des Hügels ist mit Weinstöcken bepflanzt, mehr um im Herbste dem Hofe ein angenehmes Fest zu geben, das eine Weinlese vorstellt, wie in der ernstlichen Absicht, hier trinkbaren Wein zu ziehn." (aus: Dritter Brief, …auf einer Reise aus Lothringen nach Niedersachsen geschrieben, 1806)
2 - L’ancien vignoble du prince
Depuis le vignoble, on aperçoit l’église collégiale de St. Arnual et le Wackenberg.
Entre 1762 et 1767, sur ordre du prince Wilhelm Heinrich von Nassau-Saarbrücken, le jardinier de la cour, Friedrich Koellner, aménage un vignoble sur le versant sud du Halberg, descendant sur Brebach. Son rendement n’étant exceptionnel, ni quantité ni en qualité, l’activité viticole est finalement abandonnée. Les vignes et leurs pieds servent toutefois d’éléments de décors pour des spectacles pendant la période estivale. Le rude hiver de 1814-1815 finit par geler les vignes, devenues sauvages.
Invité par le prince au château de Monplaisir, le baron Adolph von Knigge, personnalité allemande du siècle des Lumières, put encore observer le vignoble, à l’égard duquel il se montra pour le moins critique: «Un des flancs de la colline est planté de pieds de vigne, davantage pour offrir à la cour l’agréable spectacle des vendanges à l’automne, que dans la réelle intention de produire un vin de qualité.» (Extrait de Troisième lettre, … écrite lors d’un voyage entre la Lorraine et la Basse-Saxe, 1806)
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs
Blick auf das weitläufige Saartal mit Saaraltarm und auf die Reste des Römerkastells.
"Alt-Saarbrück soll gelegen gewesen sei, uff etlicher alter Leute Berichten, in der Gegend des Halbergs, uff derselben Seite zur Sar zu, da der Halberg angeht... Es soll auch eine hölzerne Brücke allda über die Sar gewesen sein, daher die Stadt den Namen gehabt Saarbrücken", so der Chronist Johann Andreae in seiner "Genealogia Nassovica" (1637).
Von einer alten Brücke sind heute keine Reste überliefert, aber am Saarbogen unterhalb des Halbergs befand sich in der Antike die Kreuzung zweier Fernstraßen, die als Verkehrsknotenpunkt zusammen mit einem Flussübergang einen guten Standort für eine Siedlung bot. In etwa westöstlicher Richtung verlief die Straße von Divodurum (Metz) durch den Vicus am Kastell vorbei über den Fluss nach Borbetomagus (Worms), in etwa nordsüdlicher Richtung die von Augusta Treverorum (Trier) nach Argentorate (Straßburg).
Die ausgezeichnete Verkehrsverbindung in die gallischen und germanischen Provinzen des Römischen Reiches wurde ergänzt durch die schiffbare Saar. In Konz mündete diese in die Mosel und bot somit auch einen Anschluss an den Rhein und die Nordsee. Die Verbindung nach Trier über die Saar betont auch der spätantike Autor Ausonius in dem Werk Mosella von 375 n. Chr. (Ausonius, Mosella 369).
Ab dem 1. Jahrhundert ließen sich am Fuß des Halbergs Händler und Handwerker nieder; ein Arztbesteck weist auch auf einen Medicus hin. Vermutlich wurde die Siedlung bei den Germaneneinfällen um 275/6 in Mitleidenschaft gezogen. Wegen der weiteren unruhigen Lage wurde um die Mitte des 4. Jahrhunderts mit dem Bau eines sechseckigen Kastells begonnen, das den Flussübergang sichern sollte. Zu Beginn des 5. Jahrhunderts wird die Siedlung am Halberg aufgelassen.
3 - La cité romaine au pied du Halberg
Découvrez la vaste vallée de la Sarre, avec le Saaraltarm et les vestiges du fort romain.
«Le vieux Sarrebruck aurait été érigé, d’après les dires de nombreux anciens, dans la région du Halberg, sur la même rive de la Sarre que celle du Halberg… Il y aurait également eu un pont en bois au-dessus de la Sarre, auquel la ville devrait son nom», écrit le chroniqueur Johann Andreae, dans son ouvrage «Genealogia Nassovica» (1637).
Il ne subsiste aujourd’hui aucun vestige du pont, mais dans l’Antiquité, deux voies romaines se croisaient au niveau du coude de la Sarre, en contrebas du Halberg. Ce carrefour, qui traversait le fleuve, constituait un lieu idéal pour l’installation d’une ville. Sur l’axe est-ouest, la première voie reliait Divodorum (Metz) à Borbetomagus (Worms), en passant par le vicus du fort romain et en traversant la rivière, tandis que sur l’axe nord-ouest, la seconde voie s’étendait de Augusta Treverorum (Trèves) à Argentorate (Strasbourg). Cette liaison de premier plan vers les provinces galloises et germaniques de l’empire romain était complétée par la Sarre navigable, qui se jetait dans la Moselle, au niveau de la ville de Konz, et permettait ainsi de rejoindre le Rhin et la mer du Nord. Ausonius, un auteur de l’Antiquité tardive, évoque lui aussi la voie jusqu’à Trèves par la Sarre, dans son ouvrage « Mosella », datant de 375 (Ausonius, Mosella 369).
Des marchands et des artisans se sont installés au pied du Halberg dès le 1er siècle. La découverte d’instruments médicaux indique également la présence d’un médecin. On suppose que la cité a été touchée par les invasions germaniques aux alentours de 275-276. En raison de la situation instable de la ville, la construction d’un fort hexagonal fut initiée vers le milieu du 4ème siècle, afin de sécuriser le passage de la rivière. Au début du 5ème siècle, la cité du Halberg est délaissée.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
4 - Mithrasheiligtum
Die "Mithrasgrotte" oder "Heidenkapelle" am Westhang des Halbergs ist einer der ältesten historischen Orte im Umkreis von Saarbrücken. Bewohner der römischen Siedlung, die sich damals unterhalb des Halbergs erstreckte, legten in der natürlichen Höhle ein Heiligtum an, das Mithras geweiht war – ein römischer Gott persischen Ursprungs.
Die Religion war Männern vorbehalten, die innerhalb der Gemeinschaft in verschiedene Weihegrade aufsteigen konnten: corax (Rabe), nymphus (Bräutigam), miles (Soldat), leo (Löwe), perses (Perser), heliodromos (Sonnenläufer) und pater (Vater). Letzterer war der ranghöchste Vertreter des Kultes innerhalb der lokalen Glaubensgemeinschaft, die oft nicht mehr als 20 Mitglieder hatte.
Die Höhle wurde zu einem der im gesamten Römischen Reich unverwechselbaren Kulträume ausgebaut: eine dreischiffige Anlage mit Liegebänken rechts und links und einem vertieften Mittelgang, der auf das Kultbild an der Stirnwand zuführte (hier rekonstruiert). Da der Kultraum vom Tageslicht abgesondert sein musste, ist vor der Höhle ein hölzerner Vorbau mit einem abgetrennten Eingangsbereich zu rekonstruieren.
In den Räumen dürften zahlreiche Altäre und Weihesteine gestanden haben. Funde von Münzen und Geschirr der Kultmahlzeiten in der Höhle und auf dem Vorplatz belegen eine intensive Nutzung des Kultraums ab der zweiten Hälfte des 3. Jahrhunderts; zu dieser Zeit stieg im gesamten Römischen Reich das Interesse an der Religion, und es traten vermehrt Angehörige der Oberschicht in die Kultgemeinschaften ein.
Inhaltlich stand der Mithraskult in Konkurrenz zum Christentum: beide versprachen bei moralischem Handeln im Diesseits die Erlösung im Jenseits, und beide zeigen auffällige Parallelen: zum Beispiel die (Wieder)Geburt des menschgewordenen Heilbringers in der Nacht vom 24. auf den 25. Dezember, mit der Einweihung verbundene Zeremonien wie Zeichnungen auf der Stirn und Waschungen, kultische Mahlzeiten im Angesicht Gottes oder die Himmelfahrt. Dennoch gab es im Mithraskult keine übergeordnete Organisation, keinen Anspruch auf Alleinverehrung und auch keine missionarischen Bestrebungen.
Mit dem Edikt des Kaisers Theodosius von 391 n. Chr., das die Verehrung aller heidnischen Götter untersagte, kam es als Gegenbewegung zu einem kurzen Aufflammen des Mithraskultes. Schließlich setzte sich das Christentum vollständig durch; spätestens am Ende des 4. Jahrhunderts dürfte also auch der Mithraskult am Halberg erloschen und das Heiligtum aufgegeben worden sein.
Einer Legende nach soll Arnualdus (560 – 611) zu Beginn des 7. Jahrhunderts in der Höhle eine Einsiedelei begründet haben. Dem Bischof zu Metz (601 – 609) wird auch die Gründung des Stifts St. Arnual zugeschrieben. Funde aus dieser Zeit sind auf dem Halberg allerdings kaum überliefert.
Zahlreiche Spuren deuten hingegen auf eine Einsiedelei mit Wallfahrtstätte im 15. Jahrhundert hin, obwohl eine urkundliche Erwähnung bislang aussteht. Vielleicht wurde in der Grotte der inzwischen heiliggesprochene Arnualdus verehrt. Auf die Wallfahrtstätte sollen die Nischen am Ende der Höhle zurückgehen; möglicherweise wurde damals auch die Treppe auf der linken Außenseite als Aufgang zu einer hölzernen Kanzel angelegt. Eine Matrize aus Ton scheint ein Beleg dafür zu sein, dass im Umfeld der Höhle Devotionalien hergestellt wurden.
Im frühen 18. Jahrhundert wurde die "Heidenkapelle" bei der Erweiterung des Schlossparks des Schlosses Monplaisir auf dem Halberg wiederentdeckt. Die verfallene Höhle wurde ausgeräumt und sollte dem Zeitgeschmack entsprechend als Naturgrotte in die Parklandschaft integriert werden. Viele der Nischen in den Felswänden entstanden bei der Gestaltung des Platzes, um Skulpturenschmuck aufzustellen. Der Torso einer Göttin mit Ährenbündel, die dem Bildhauer Pierrard de Coraille zugeschrieben wird, ist im Foyer des Schlosses ausgestellt. Die Skulptur mag einst in einer jener Nischen gestanden haben.
4 - Le sanctuaire de Mithras
La «grotte de Mithras», ou «chapelle païenne», située sur le flanc ouest du Halberg, est l’un des plus vieux sites historiques des alentours de Sarrebruck. Les habitants du vicus romain, qui se trouvait autrefois au pied du Halberg, érigèrent un sanctuaire dédié à Mithras, un dieu romain d’origine perse, dans une grotte naturelle. La religion était réservée aux hommes, qui pouvaient accéder à différents grades au sein de la communauté : corax (corbeau), nymphus (époux), miles (soldat), leo (lion), perses (perse), heliodromos (messager du soleil) et pater (père). Ce dernier était le plus haut représentant du culte au sein de la communauté religieuse locale, qui ne comptait généralement pas plus de vingt membres.
La grotte fut aménagée sur le modèle caractéristique des lieux de culte de l’empire romain: un ensemble de trois nefs, bordé de bancs de part de d’autre, avec une allée centrale profonde, menant à l’image de culte située sur la paroi frontale (ici reconstituée). Puisque le lieu de culte devait être coupé de la lumière du jour, il fallait construire une avancée en bois avec une entrée séparée. Les différentes pièces comportaient probablement plusieurs autels et pierres de consécration.
La découverte de pièces de monnaie et de vaisselle de repas rituels, dans la grotte et sur son parvis, témoigne de l’activité intense du lieu à partir de la seconde moitié du 3ème siècle. À cette époque, la religion suscitait un intérêt grandissant dans l’empire romain et de plus en plus de représentants des classes sociales élevées rejoignaient la communauté religieuse.
Le culte de Mithras était en concurrence avec le christianisme. Les deux religions promettaient la rédemption dans l’au-delà en contrepartie d’un comportement moral sur terre et présentaient des similitudes flagrantes: la (re)naissance du Sauveur dans la nuit du 24 au 25 décembre, liée à la célébration de différentes cérémonies telles que le marquage du front et les ablutions, des repas rituels en présence de Dieu, ou encore le concept de l’ascension. En revanche, le culte de Mithras n’avait pas d’organisation suprême, n’exigeait pas l’adoration d’un dieu unique et ne présentait aucune velléité missionnaire.
Suite à la parution de l’édit de l’empereur Théodose en 391, qui interdisait le culte des dieux païens, on observe une brève recrudescence du culte de Mithras, en tant que mouvement contestataire. Le christianisme finit par s’imposer et c’est à la fin du 4ème siècle au plus tard, que le culte de Mithras disparaît du Halberg et que cette religion est abandonnée.
Une légende raconte qu’Arnoald (560-611) aurait installé un ermitage dans la grotte au début du 7ème siècle. Évêque de Metz entre 601 et 609, il aurait également fait construire l’église de St. Arnual. Cependant, très peu de vestiges de cette époque ont été retrouvés.
En revanche, de nombreuses traces indiquent la présence d’un ermitage accueillant un sanctuaire au 15ème siècle, bien qu’aucun document le mentionnant n’ait été retrouvé jusqu’à présent. Il se peut que la grotte soit devenue un lieu de culte à la gloire d’Arnoald, entre-temps canonisé. Les niches du fond de la grotte remonteraient probablement à l’époque du sanctuaire. L’escalier, situé à gauche à l’extérieur de la grotte, a pu servir d’accès à une chaire en bois. La matrice en argile, retrouvée sur les lieux, témoigne de la probable fabrication d’objets de dévotion à proximité de la grotte.
La «chapelle païenne» a été redécouverte au début du 18èmesiècle, au moment de l’agrandissement du parc du château de Monplaisir. La grotte en ruines a été déblayée et intégrée dans le paysage du parc en tant que grotte naturelle, conformément au style de l’époque. La plupart des niches creusées dans les parois rocheuses sont apparues à la création du lieu, afin de réaliser des sculptures décoratives.
Le buste d’une déesse portant un bouquet d’épis, probablement réalisé par le sculpteur Pierrard de Coraille, est exposé dans le hall du château. Jadis, cette sculpture était peut-être abritée dans l’une des niches.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
5 - "Der gute Mottel"
Vermutlich von Freunden des 1810 in der Saar ertrunkenen Pferdeknechts Model Marx Cahen ("Mottel") mit einer Gedenkschrift versehener, geglätteter Sandsteinblock. Die Inschrift lautet:
DENCKMAHL
DEM
UNGLÜCKLICHEN
GUTEN MOTTEL
ER ERTRANK D 16 MAI 1810
BEI SARBRÜKEN IN DER SAAR
SINES ALTERS 18 JAHR
ER WAR EIN GUTER HÜT
MENSCH
SANFT RUHE SEINE ASCHE
Laut Sterbeurkunde im Zivilstandsregister Saarbrücken vom 23. Mai 1810 handelte es sich bei dem Verunglückten um einen Bediensteten des Saarbrücker Fuhrunternehmers Johann Hirsch. Model Marx Cahen, etwa 18 Jahre alt, gebürtig aus Blieskastel, stürzte am 17. Mai offenbar beim Tränken der Pferde ins Wasser und kam dabei ums Leben. Seine Leiche wurde einige Tage später nahe der Kohl(en)waag(e) am alten Saarhafen in Saarbrücken, in der Nähe der heutigen Congresshalle, aufgefunden. Der Unfall ereignete sich wohl unmittelbar unterhalb der Mottel-Gedenkstätte, wo sich nach einer Karte aus dem Jahre 1791 ein Holzlagerplatz befand.
Schon zur Regierungszeit des Fürsten Wilhelm Heinrich (1741 – 68) wurden mit dem Verkauf von Baumstämmen gute Geschäfte gemacht. Über Saar, Mosel und Rhein gelangte das Holz mit Flößen bis nach Holland. Die auf dem Halberg eingeschlagenen Stämme dürften am nächstgelegenen Uferplatz auf die Saar gebracht worden sein. Für den Transport bis an den Wasserweg waren wohl auch Fuhrunternehmen wie das von Johann Hirsch eingesetzt.
Unten am Hang ist von hier aus der Westwall-Bunker WH Nr. 313 zu sehen; Näheres zum Bunker und zur "Halberg-Stellung" bei Station 7.
5 - «Le bon Mottel»
Bloc de grès poli et porteur d’une inscription commémorative, probablement réalisée par des amis du palefrenier Model Marx Cahen (« Mottel »), mort noyé dans la Sarre en 1810. L’inscription signifie :
MONUMENT
EN MÉMOIRE
DU MALHEUREUX
BON MOTTEL
NOYÉ LE 16 MAI 1810
DANS LA SARRE PRÈS DE SARREBRUCK
IL AVAIT 18 ANS
C’ÉTAIT UN BON GARDIEN
BON SANG!
QUE SES CENDRES REPOSENT EN PAIX
D’après la déclaration de décès inscrite au registre d’état civil de Sarrebruck, le 23 mai 1810, la victime était un employé de Johann Hirsch, un transporteur de Sarrebruck. Model Marx Cahen, âgé d’environ 18 ans et originaire de Blieskastel, serait vraisemblablement tombé à l’eau le 17 mai, alors qu’il faisait boire les chevaux, et aurait ainsi perdu la vie. Son corps est retrouvé quelques jours plus tard, près de la Kohlwaagstraße et des balances à charbon au niveau de l’ancien port de la Sarre, à proximité de l’actuel centre des congrès. Si l’on en croit une carte de 1791, l’accident aurait eu lieu à quelques mètres de la stèle, à l’emplacement d’un parc à bois.
Dès l’époque du règne du prince Wilhelm Heinrich (1741-1768), le commerce du bois était florissant, acheminé jusqu’en Hollande par radeaux via la Sarre, la Moselle et le Rhin. Les troncs coupés sur le Halberg étaient transportés jusqu’à la rive la plus proche. On faisait appel à des entreprises de transport, comme celle de Johann Hirsch, pour acheminer le bois jusqu’à la rivière.
Au bas de la pente, on aperçoit le bunker n° 313 du Westwall. Plus d’informations sur le bunker et la « position du Halberg » au panneau 7.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
6 - Stummstraße & Halbergerhütte
Am Waldrand errichteten die Eigentümer der Halbergerhütte ab 1908 eine Siedlung für ihre leitenden Angestellten. Eine angenehme Wohnlage verband sich hier mit der Nähe zum Arbeitsplatz. Die drei Doppelhäuser in der Stummstraße folgen einem einheitlichen Grundmuster. An der Ecke Stummstraße/Rot Schanz befand sich zeitweise der Brebacher Friedhof. Er wurde um 1867/68 angelegt, als die Gebrüder Stumm das Gelände des ersten Friedhofs am Schankenbrunnen für die Werkserweiterung benötigten.
Das Unternehmen verpflichtete sich, den neuen Friedhof anzulegen, ihn mit Mauer und Tor zu umgeben und den bisherigen Friedhof noch 40 Jahre lang zu unterhalten. Auch eine Kapelle wurde erbaut. Doch offenbar reichte der neue Friedhof schon bald nicht mehr aus.
Dabei spielte sicher nicht nur der starke Bevölkerungszuwachs Brebachs eine Rolle, sondern auch die sich in dieser Zeit vollziehende Änderung der konfessionellen Mehrheitsverhältnisse im Ort. Denn während sich die Friedhöfe bisher in Obhut der katholischen Kirche befanden, war die Mehrheit der Bevölkerung inzwischen evangelisch geworden. Das führte um 1888 zur Anlage eines dieser Konfession zugeordneten Friedhofs an der heutigen Jakobstraße.
Der Hügel zur Linken entstand gegen Ende des 19. Jahrhunderts als Schutthalde der Halbergerhütte. Am Ende der Halde öffnet sich der Blick auf das Werksgelände. Hier standen von 1869 bis Mitte der 1990er Jahre die Hochöfen des Hüttenwerks. Sie waren parallel zum Hang angeordnet und wurden von der höher gelegenen Seite beladen beziehungsweise „beschickt“, wie es im Hüttenwesen heißt. Im Jahre 1995 stellte die Halbergerhütte den Hochofenbetrieb ein.
Das Roheisen wird heute nicht mehr aus Eisenerz, sondern mittels eines neuartigen Schmelzofens ausschließlich aus Schrott gewonnen.
6 - La Stummstraße et la Halbergerhütte
À partir de 1908, les propriétaires de l’usine du Halberg, la Halbergerhütte, commencent à construire un lotissement pour leurs cadres salariés, un complexe résidentiel paisible jouxtant leur lieu de travail. Les trois maisons à deux niveaux de la Stummstraße sont construites sur le même modèle.
Le cimetière de Brebach, situé quelque temps durant au croisement de la Stummstraße et de la rue Rot Schanz, est aménagé en 1867-1868, lorsque les frères Stumm réquisitionnent le terrain du premier cimetière, sur lequel se trouve la fontaine Schankenbrunnen, pour agrandir l’usine. L’entreprise s’engage à construire le nouveau cimetière, à le doter d’un portail et de murs et à entretenir 40 ans durant l’ancien cimetière. Une chapelle est également érigée. Mais le nouveau cimetière se révèle bientôt insuffisant, probablement du fait de la croissance démographique de Brebach, mais également en raison du changement de majorité confessionnelle à l’époque. En effet, les cimetières dépendaient jusqu’alors de l’Église catholique, mais la majorité de la population s’étant tournée vers le protestantisme, on installa en 1888 un cimetière protestant dans l’actuelle Jakobstraße.
La colline sur la gauche, formée vers la fin du 19ème siècle, correspond au crassier de l’usine, au-delà duquel on aperçoit le site industriel. C’est à cet endroit que se trouvaient les haut-fourneaux de l’usine sidérurgique, de 1869 au milieu des années 1990. Disposés parallèlement à la pente, ils étaient alimentés, ou «chargés», dans le jargon de la sidérurgie, par le haut. En 1995, la Halbergerhütte met un terme à l’activité des hauts-fourneaux. De nos jours, la fonte brute n’est plus produite à partir de minerai de fer, mais uniquement à partir de ferraille, dans un fourneau de fusion nouvelle génération.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
7 - Westwallbunker
Die 18 erhaltenen Bunker der "Halberg-Stellung" entstanden zwischen 1937 und 1940 und waren Bestandteil des sogenannten "Westwalls", der im Zuge der Kriegsvorbereitungen angelegt wurde und sich über eine Länge von 630 Kilometern vom Niederrhein bis zur Schweizer Grenze erstreckte.
Er bestand aus insgesamt 17.800 Bunkern, die durch Höckerlinien und weitere Befestigungsanlagen ergänzt wurden. Eine Belegung der Halberg-Bunker durch Soldaten der 75. Infanterie Division erfolgte zwischen November 1939 und Juni 1940. Nennenswerte Kampfhandlungen fanden hier nicht statt. Bewohner Brebachs und Arbeiter der Halbergerhütte suchten ab 1942 in den Bunkern Schutz bei Fliegeralarm.
Während nach Kriegsende die meisten Bunker zerstört wurden, blieben die Bauten am Halberg weitgehend unversehrt. Eine Erklärung bietet möglicherweise die Nähe zum Sitz des französischen Militärgouverneurs Gilbert Grandval im Schloss Halberg. Die Stellung zieht sich um den Südhang des Bergs herum, beginnend an der Brebacher Landstraße bis zum rückwärtigen Kolbenholz. Der Westwallbunker ist die einzige vollständig erhaltene Stellung des Westwalls in Deutschland.
Der Bunker WH 316 wird von der "Fördergruppe Bunker WH 316 e. V." betreut und kann an regelmäßig stattfindenden "Tagen der offenen Tür" besichtigt werden. http://bunker-316.de
7 - Les bunkers du Westwall
Les 18 bunkers encore préservés de la « position du Halberg » ont été construits entre 1937 et 1940, et faisaient partie du Westall, également appelé «ligne Siegfried» en France. Mis en place dans le cadre des préparatifs de guerre, il s’étendait sur 630 kilomètres du Bas-Rhin jusqu’à la frontière suisse, et comprenait 17 800 bunkers, complétés par des dents de dragon et autres dispositifs de fortification.
Des soldats de la 75ème division d’infanterie occupèrent la position du Halberg entre novembre 1939 et juin 1940. Il ne s’y déroula aucune opération de combat importante. À partir de 1942, les habitants de Brebach et les ouvriers de la Halbergerhütte vinrent s’y réfugier en cas d’alerte aérienne.
Alors que la plupart des bunkers ont été détruits après la guerre, les bâtiments du Halberg sont restés en grande partie intacts, peut-être en raison de la proximité du château de Halberg, la résidence du gouverneur militaire français, Gilbert Grandval.
La position s’étend sur le versant sud du Halberg, de la Brebacher Landstraße jusqu’au bois de Kolbenholz, à l’arrière. Le bunker WH 316 est entretenu par l’association «Fördergruppe Bunker WH 316 e. V.» et peut être visité à l’occasion de journées portes ouvertes, organisées régulièrement. (http://bunker-316.de)
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
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8 - Schankenbrunnen
Auf Karten und Plänen aus dem 18. Jahrhundert (unter anderem die Bannkarte von 1764) ist an dieser Stelle ein Brunnen eingezeichnet, von dem ein Wasserlauf in den Scheidter Bach fließt. Nichts deutet auf den Karten jedoch auf eine Kaskade mit drei Wasserbecken hin.
Das Mauerwerk aus Ziegelsteinen legt die Vermutung nahe, dass die Anlage erst im 19. Jahrhundert bei der Neugestaltung der Parkanlagen auf dem Halberg im Auftrag des Freiherrn von Stumm entstand.
Da es keine näheren Hinweise gibt und die Kaskade auch auf den Katasterkarten nicht eingezeichnet ist, muss das Entstehungsdatum letztlich offenbleiben. Außer dem Mauerwerk spricht auch die Lage für die Zeit Stumms, denn die Wegeverbindung nach Brebach wurde erst damals ausgebaut.
Das Pförtnerhaus entstand etwa um 1882. Nachdem Carl Ferdinand Stumm den Halberg erworben hatte (1877), wurde das ganze Gelände eingezäunt. Wer Einlass begehrte, musste eines der mit Pförtnerhäusern ausgestatteten Tore benutzen.
8 - La Schankenbrunnen
Les cartes et les plans du 18ème siècle (notamment la carte du domaine datant de 1764) indiquent une fontaine à cet emplacement. Un cours d’eau y prend sa source pour se jeter dans le ruisseau du Scheidter Bach. Nulle mention cependant d’une installation en cascade, composée de trois bassins.
Cet ouvrage en briques laisse à penser que la fontaine remonte au 19ème siècle, au moment du réaménagement du parc du Halberg, initié par le baron de Stumm. En l’absence d’informations plus précises, la cascade n’étant pas mentionnée sur les plans cadastraux, la date de construction reste incertaine. Néanmoins, outre la maçonnerie, l’emplacement de la fontaine parle également en faveur de l’époque de Stumm, la liaison vers Brebach ayant été mise en place à ce moment-là.
La maison du gardien est construite vers 1882. Après que Carl Ferdinand Stumm a racheté le château du Halberg (1877), l’ensemble du site est clôturé. Pour pénétrer sur la propriété, il fallait passer par l’une des portes, chacune dotées d’une maison de gardien.
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2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
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7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
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9 - Stummsche Kirche
Die alte evangelische Kirche im neuromanischen Stil ließ Carl Ferdinand Stumm 1881/82 nach den Plänen von Ferdinand Schorbach (1846 – 1912), einem Schüler und Mitarbeiter von Edwin Oppler, der das Schloss auf dem Halberg entworfen hatte, erbauen. Bis dahin hatten die evangelischen Einwohner Brebachs den Gottesdienst in St. Arnual oder Bischmisheim besuchen müssen.
Eigens für die Familie Stumm, die sonntags mit der Kutsche vom Schloss auf dem Halberg kam, wurde der Nordeingang angelegt. Das Giebelfeld über dem Portal zeigt das Stummsche Wappen mit dem Baudatum. Die Kirche blieb bis 1936 Eigentum der Familie. Alle evangelischen Belegschaftsangehörigen waren zum regelmäßigen Besuch des Gottesdienstes verpflichtet.
Als Gegenleistung für die Unterstützung, die der Industrielle der evangelischen Kirche zukommen ließ, erhielt Carl Ferdinand Stumm bei Gründung der Kirchengemeinde Brebach das Recht, den ersten Pfarrer auszuwählen.
Während des Ersten Weltkrieges veranlasste Stumms patriotische Witwe, dass beide Kirchenglocken an die Rüstungsindustrie abgegeben wurden. Dies geschah gegen den Willen der Presbyter, die, wie allgemein üblich, eine Glocke behalten wollten.
Anfang der 1970er Jahre wurde die inzwischen in eine Randlage geratene Kirche verkauft und ist seither in Privatbesitz. Eine Neunutzung, die der orts- und baugeschichtlichen Bedeutung des Bauwerks angemessen wäre, hat sich bislang nicht realisieren lassen.
9 - L’église de la famille Stumm
En 1881-1882, Carl Ferdinand Stumm fit construire une église protestante de style néoroman, d’après les plans de Ferdinand Schorbach (1846-1912), un élève et confrère d’Edwin Oppler, qui avait conçu le château du Halberg. Jusqu’alors, les protestants de Brebach devaient assister au service religieux à St. Arnual ou à Bischmisheim. L’entrée nord fut spécialement aménagée pour la famille Stumm, qui se rendait en coche à l’église, chaque dimanche, depuis le château du Halberg. Le tympan au-dessus de la porte représente les armoiries de la famille et indique la date de construction.
La famille resta propriétaire de l’église jusqu’en 1936. Tous les protestants parmi le personnel avaient pour obligation d’assister régulièrement à la messe. En contrepartie du soutien qu’il apportait à l’Église protestante, Carl Ferdinand Stumm avait obtenu le droit de choisir le premier pasteur lors de la création de la paroisse de Brebach.
Pendant la Première Guerre mondiale, la veuve de Stumm, très patriote, demanda à ce que les deux cloches de l’église soient données à l’industrie de l’armement. Sa demande fut exécutée contre l’avis des presbytres, désireux de garder une des cloches, conformément à l’usage.
Au début des années 1970, l’église, située désormais en périphérie, fut vendue et relève depuis du domaine privé. Aucune reconversion en adéquation avec la signification historique du lieu et du bâtiment n’a été entreprise jusqu’à présent.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
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10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
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13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
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10 - Halbergweiher & Altes Werk
Um die Wasserkraft zum Antrieb der Hämmer und Blasebälge zu nutzen, wurde mit der Errichtung des Hüttenwerks der Scheidter Bach zum Halbergweiher aufgestaut. Neben seinem industriellen Nutzen bildete der Weiher einen Bestandteil der Parkanlagen des fürstlichen Schlosses auf dem Halberg und wurde von der Gesellschaft bei Hofe zu Kahnpartien genutzt. Später gehörten Bootsfahrten, Schwimmen und im Winter Schlittschuhlaufen im und auf dem Halbergweiher zum Freizeitvergnügen der Brebacher. Um 1953 wurde der inzwischen versumpfte Weiher trockengelegt.
Auf der gegenüberliegenden Seite des Tales ist die ehemalige Arbeitersiedlung am Alten Werk mit dem früheren Schlafhaus zu erkennen. Nach dem Umbau der Oberen Brebacher Mühle zum Eisenwerk durch Fürst Wilhelm Heinrich im Jahre 1756 entstanden oberhalb des Werksgeländes die ersten Wohnungen für die Arbeiter und leitenden Angestellten der Hütte.
Um 1910 wurden die alten Häuser abgerissen und durch die heutige Bebauung ersetzt. Das Schlafhaus mit Werkskantine wurde 1913 erbaut. Schon früher hatten die Hüttenbesitzer Schlafhäuser eingerichtet, in denen die Arbeiter, die aus weiter entfernten Orten stammten, während der Woche wohnen konnten. Oberhalb der Siedlung liegt links die Villa Böcking. Sie geht auf Stumms Schwager Rudolph Böcking zurück, der von 1868 bis 1908 die Halbergerhütte leitete.
Hinter dem Alten Werk erheben sich die Schlackenhalden der Halbergerhütte, die in Brebach wegen ihrer beeindruckenden Ausmaße auch „Brebacher Alpen“ heißen. Das angrenzende Waldstück, das Kolbenholz, das bis nach Schafbrücke reicht, erfüllt eine Ausgleichsfunktion für das Mikroklima von Eschberg und Schafbrücke, da es Hitze und Staub der Hütte auffängt.
11 - L’étang de Halberg et l’ancienne usine
Afin d’actionner les marteaux et soufflets à énergie hydraulique, les eaux du ruisseau «Scheidter Bach» ont été retenues pour alimenter l’étang du Halberg, lors de la création de l’usine. Outre son exploitation industrielle, l’étang faisait partie du parc du château du Halberg, à l’époque du prince de Nassau-Sarrebruck et était fréquenté par les membres de la cour, qui y organisaient des sorties en barque. Par la suite, sorties en bateaux, natation et patinage en hiver s’imposèrent comme des activités de loisirs courantes pour les habitants de Brebach. Vers 1953, l’étang, devenu entre temps un marécage, fut asséché.
Sur le flanc opposé de la vallée, on peut voir l’ancien lotissement des employés de la vieille usine, avec l’ancien dortoir. Après que le prince Wilhelm Heinrich a transformé le haut moulin de Brebach en forge, en 1756, les premières maisons d’ouvriers et de cadres furent construites au-dessus du site industriel.
Les anciennes maisons furent rasées vers 1910 et remplacées par les bâtiments actuels. Le dortoir et son réfectoire furent construits en 1913. Les propriétaires de l’usine avaient déjà construit des dortoirs auparavant, afin de permettre aux ouvriers des villes éloignées d’y séjourner pendant la semaine. La villa Böcking, à gauche au-dessus du lotissement, appartenait au beau-frère de Carl Ferdinand Stumm, Rudolph Böcking, qui dirigea l’usine du Halberg de 1868 à 1908.
Derrière la vieille usine, on voit se dresser le crassier de la Halbergerhütte, surnommé «les Alpes de Brebach», en raison de sa taille impressionnante. Le bois attenant, le «Kolbenholz», qui s’étend jusqu’au quartier de Schafbrücke, permet d’équilibrer le microclimat de Eschberg et de Schafbrücke, en absorbant la chaleur et la poussière de l’usine.
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7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
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10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
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11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage
Die Lichtung gehörte zum Tiergarten des fürstlichen Schlosses. Sie diente als Äsungsgrund für das Damwild, das sich in der Barockzeit besonderer Beliebtheit erfreute. Der fürstlichen Tradition folgend, ließ Carl Ferdinand Stumm ein Rudel Damwild neu ansiedeln.
Mit der Inbesitznahme des Halbergs durch Carl Ferdinand Stumm (ab 1877) war das beliebte Naherholungsgebiet für Saarbrücker und St. Johanner Bürger – die Hirschwiese hatte vermutlich als Gelände für Volksfeste gedient – nicht mehr öffentlich zugänglich.
Stumm ließ die Parkanlagen von dem Gartenarchitekten Heinrich Siesmayer weiter ausgestalten. Siesmayer betrieb mit seinem Bruder die damals bekannte Gartenbaufirma Gebr. Siesmayer in Frankfurt/Main und entwarf unter anderem den dortigen Palmengarten sowie die Kuranlagen in Bad Nauheim. Noch heute zeugen Edelkastanien und Ahornbäume von der früheren Parkbepflanzung. Auf der Schlossterrasse und rund um die Hirschwiese finden sich Rotbuchen, Douglas- und Helmlocktannen sowie verschiedene Eiben-, Thuja- und Zypressenarten, die im 18. und 19. Jahrhundert zu einer typischen Parkvegetation gehörten.
Besonders auffällig ist ein Riesenmammutbaum (zwischen Hirschwiese und dem Stummschen Friedhof), dessen aus Nordamerika eingeführter Sämling vermutlich um 1870 hier gepflanzt wurde. In den 1960er/70er Jahren nutzten TV-Regisseure wie zum Beispiel Truck Branss die Hirschwiese als stimmungsvollen Ort für Aufnahmen mit Schlager- und Chansonsänger.
11 - Le pré aux cerfs et l’ancien parc
La clairière faisait partie du jardin zoologique du château princier. Elle servait d’aire de pâture pour les daims, espèce particulièrement appréciée à l’ère baroque. Afin de perpétuer la tradition, Carl Ferdinand Stumm implanta un nouveau troupeau de daims.
Dès lors que Carl Ferdinand Stumm racheta le château, en 1877, les habitants de Sarrebruck et de St. Johann n’eurent plus accès à cet espace de loisirs qu’ils affectionnaient tant, le pré aux cerfs ayant probablement servi jusque-là à la tenue de fêtes populaires.
Stumm fit aménager le jardin par l’architecte paysagiste Heinrich Siesmayer, à la tête d’une entreprise de paysagisme réputée, la société Gebr. Siesmayer, à Francfort-sur-le-Main. Il réalisa notamment la palmeraie de Francfort-sur-le-Main, ainsi que le parc thermal de Bad Nauheim. Aujourd’hui encore, les châtaigniers et les érables témoignent des anciennes plantations du parc. Sur la terrasse du château et dans le pré aux cerfs, hêtres, sapins Douglas et tsugas côtoient différentes espèces d’ifs, de thuyas et de cyprès, végétation typique des parcs du 18èmeet 19ème siècles.
Le séquoia géant (situé entre le pré aux cerfs et le cimetière de la famille Stumm), issu d’un plant d’Amérique du Nord importé dans le parc vers 1870, est tout particulièrement impressionnant. Dans les années 1960-1970, des réalisateurs de télévision allemands, comme Truck Branss, choisirent le cadre bucolique du pré aux cerfs pour y tourner des émissions de variété.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
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10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
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12 - Friedhof der Familie Stumm
Zusätzlich zur Familienbegräbnisstätte in Neunkirchen wurde am Halberg ein zweiter Privatfriedhof für die Familie Stumm angelegt. Im Zentrum der 2009 sanierten Anlage erhebt sich ein Obelisk aus rotem Syenit; Die entwendeten gusseisernen Grabkreuze wurden anlässlich der Wiedereinsegnung des Friedhofs im Rahmen eines großen Familientreffens, das im August 2010 stattfand, nachgegossen.
Neben Carl Ferdinand von Stumm und seiner Gemahlin Ida Charlotte Stumm, geborene Böcking, sind hier der 1876 im Alter von einem Jahr verstorbene Sohn Carl sowie die beiden Töchter Ida und Elisabeth mit ihren Ehegatten beigesetzt.
Die Gräber im Einzelnen:
• Carl Ferdinand Freiherr von Stumm-Halberg (1836 – 1901) gusseisernes Kreuz 2010 ersetzt (Original ca. 2001 entwendet)
• Ida Charlotte Freifrau von Stumm-Halberg, geborene Böcking (1839 – 1918) gusseisernes Kreuz 2010 ersetzt (Original ca. 2001 abgesägt und entwendet)
• Rittmeister Wilhelm Braun (1855 – 1890) (Gatte von Elisabeth Braun) marmorne Grabplatte am Begrenzungsgitter verschwunden; gusseisernes Kreuz 2010
• Elisabeth Braun, geborene Freiin von Stumm (1863 – 1911) marmorne Grabplatte verschwunden; gusseisernes Kreuz 2010
• Carl Freiherr von Stumm (23. März 1875 – 26. April 1876) (ganz links!) ursprünglich Pultstein mit den biographischen Daten; mit einem neuen gusseisernen Grabkreuz versehen
• Dr. Egbert Braun von Stumm (1917 – 1941) (Unteroffizier, geboren am 22. August 1917 in Baden-Baden) Die gusseiserne Gedenktafel am Begrenzungsgitter wurde gestohlen. Auf ihr stand folgender Text:
„Er starb am 27. November 1941 auf dem Felde der Ehre im Kampfe für Deutschland in Krodow/Ostrow, Russland“
Bis 1991 waren noch Grabmäler weiterer Familienangehöriger vorhanden:
• Konrad von Schubert (1847 – 1924), Generalleutnant (Gatte von Ida von Schubert)
• Ida Henriette Louise von Schubert, geborene Freiin von Stumm (1861 – 1916)
• Hansgünther Braun von Stumm (1913 – 1941, gefallen bei Bidovice)
Eine ihm gewidmete eiserne Gedenktafel wurde entwendet.
Es ist leider nicht ganz klar, wie viele Körperbestattungen auf dem Friedhof letztlich stattgefunden haben.
12 - Le cimetière de la famille Stumm
Outre le cimetière de Neunkirchen, un second cimetière privé fut construit pour la famille Stumm sur le Halberg. L’obélisque en syénite rouge, qui s’élevait en son centre, fut restauré en 2009. Les croix tombales en fonte qui avaient été dérobées furent remplacées, lors de la re-consécration du cimetière, à l’occasion d’un grand rassemblement familial organisé en août 2010.
Outre Carl Ferdinand von Stumm et son épouse, Ida Charlotte Stumm, née Böcking, leur fils Carl, décédé en 1876 à l’âge d’un an, leurs deux filles, Ida et Elisabeth, ainsi que leurs maris respectifs, sont également enterrés ici.
Les différentes sépultures :
• Le baron Carl Ferdinand von Stumm-Halberg (1836-1901) - Croix en fonte remplacée en 2010, l’original a été dérobé vers 200.
• La baronne Ida Charlotte von Stumm-Halberg, née Böcking (1839-1918) - Croix en fonte remplacée en 2010, l’original a été démonté et dérobé vers 2001.
• Wilhelm Braun, officier de cavalerie (1855-1890), époux d’Elisabeth Braun - Croix en fonte remplacée en 2010, la pierre tombale d’origine, en marbre, fixée aux barreaux d’enceinte, a disparu.
• Elisabeth Braun, née Baronne de Stumm (1863-1911) - Croix en fonte remplacée en 2010, la pierre tombale d’origine, en marbre, a disparu.
• Le baron Carl von Stumm (23 mars 1875-26 avril 1876) - (À l’extrême gauche !) Une nouvelle croix en fonte remplace la pierre tombale d’origine, qui indiquait les dates de naissance et de mort.
• Dr. Egbert Braun von Stumm (1917-1941) (sous-officier, né le 22 août 1917 à Baden-Baden)
La plaque commémorative en fonte fixée aux barreaux d’enceinte a été dérobée. On pouvait y lire la phrase suivante: «Mort au champ d’honneur le 27 novembre 1941 en combattant pour l’Allemagne à Krodow/Ostrow, en Russie»
Jusqu’en 1991, les sépultures d’autres membres de la famille se trouvaient également à cet endroit :
• Konrad von Schubert (1847-1924), lieutenant-général (époux de Ida von Schubert)
• Ida Henriette Louise von Schubert, née Baronne de Stumm (1861-1916)
• Hansgünther Braun von Stumm (1913-1941, tombé près de Bidovice)
Une plaque commémorative en fer a été dérobée. On ne sait malheureusement pas exactement combien de personnes ont été inhumées dans ce cimetière.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
13 - Storchenweiher & Wasserspiel
Ein in der Ära Stumm von dem Frankfurter Gartenarchitekten Heinrich Siesmayer (1817 – 1900) wohl nach englischem Vorbild gestalteter, mit Felsbrocken ausgestatteter künstlicher Wasserfall, der mit dem sogenannten "Storchenweiher" verbunden wurde. Die Straßenerweiterung in den 1970er Jahren erforderte die Zuschüttung des Tümpels.
13 - L’étang aux cigognes et la cascade
À l’époque de la famille Stumm, l’architecte paysagiste Heinrich Siesmayer (1817–1900) réalisa, sur le modèle anglais, une cascade artificielle, sur de la roche, reliée à «l’étang aux cigognes». La mare restante dut être remblayée en raison de travaux d’élargissement de la route, entrepris dans les années 1970.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
14 - Buspilz
Für die Nutzer der Buslinien auf den Halberg errichtete der SR nach dem Plan der Saarbrücker Architekten Alt/Kugelmann 1966/67 unterhalb des Betriebsgeländes eine Bushaltestelle mit Überdachung, die aufgrund ihrer Form vor allem bei den Mitarbeiterinnen und Mitarbeitern des Senders schon bald den Namen "Pilz" erhielt. Der Unterstand mit einem rundem Betonfuß und einer flachen kreisrunden Dachscheibe orientiert sich am "International Style", einer Strömung der klassischen modernen Architektur. Er wurde in die Denkmalliste aufgenommen.
14 - L’abribus «champignon»
D’après les plans du bureau d’architectes sarrebruckois Alt/Kugelmann, la Saarländischer Rundfunk fit construire un abribus en contrebas du site, en 1966-1967, pour les usagers des lignes de bus desservant le Halberg. Très vite, les employés de la radio baptisèrent ce dernier le « champignon », en raison de sa forme particulière. Cet abribus, composé d’un pied circulaire en béton et d’un toit plat également circulaire, correspond au « style international », un courant de l’architecture moderne classique. Il est inscrit sur la liste des bâtiments classés.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude
Im Außenbereich des eigentlichen Stummschen Schlossgeländes befinden sich bis heute die 1878 – 80 nach den Plänen des Schlossarchitekten Edwin Oppler errichteten Wirtschaftsgebäude aus rotem Sandstein: das ehemalige Gärtnerhaus (heute Sitz des EMR – Institut für europäisches Medienrecht) und das ehemalige Beamtenwohnhaus/Rentamt (heute Sitz des ZDF-Landesstudios).
Den Zugang zum unmittelbaren Schlossbereich ermöglicht der symmetrische Torbau mit Turm nebst zwei Wohnhäusern für den Pförtner und die Dienerschaft. Mittig Portale für Fahrzeuge und Fußgänger, auffällig dabei die massiven Kreuzrippengewölbe.
15 - Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
À l’extérieur du site du château de la famille Stumm, on trouve encore aujourd’hui les bâtiments d’exploitation en grès rouge, construits en 1878-1880 d’après les plans de l’architecte du château, Edwin Oppler: l’ancienne maison du jardinier (devenue aujourd’hui le siège de l’EMR, l’Institut du droit européen des médias) et l’ancienne maison des employés/office des rentes.
L’accès au domaine du château se fait par le grand porche symétrique, agrémenté d’une tour et flanqué de part et d’autre par la maison du concierge et celle du personnel. Le portail central destiné au passage des véhicules et des piétons se distingue par ses imposantes voûtes d’ogives.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
16 - Schloss Halberg I
Carl Ferdinand Stumm (1836 – 1901), ein aus dem Hunsrück stammender, in Neunkirchen ansässiger Hüttenindustrieller und Politiker, war Mitte der 1870er Jahre auf der Suche nach einem adäquaten Gelände für ein repräsentatives Herrenhaus und wurde im Osten Saarbrückens schließlich fündig. Nach langwierigen Streitigkeiten mit den Städten St. Johann und Saarbrücken erwarb er von der königlich-preußischen Forstverwaltung für 700.000 Mark den Halberg.
In den Jahren 1877 – 80 ließ Stumm nach den Plänen des Hannoveraner Architekten Edwin Oppler (1831 – 1880) eine Schlossanlage, vorwiegend im neogotischen Stil, errichten. Baurat Oppler hatte sich im Deutschen Reich durch zahlreiche private und öffentliche Bauten in historischen Stilen einen Namen machen können.
Zum Gesamtensemble, das in Umfang und Ausstattung Stumms Macht und Reichtum zum Ausdruck brachte, gehörten neben dem etwa 60 Meter langen, dreigeschossigen Schlosses weitere Wirtschaftsgebäude, mehrere Bedienstetenhäuser, eine Remise und ein Stallgebäude in Landhausarchitektur.
Im Unterschied zu den Nebengebäuden aus rotem Sandstein ist der Schlossbau aus gelbem lothringischem Jaumont-Kalkstein errichtet – wie etwa auch in Metz die Kathedrale Saint-Étienne. Wasserturm und Torhaus vollendete nach Opplers plötzlichem Tod dessen Schüler Ferdinand Schorbach (1846 – 1912). Im April 1892 weilte Kaiser Wilhelm II. als Gast auf Schloss Halberg.
Carl Ferdinand Stumm (1836 – 1901) gehörte zu den mächtigsten, reichsten und auch umstrittensten Persönlichkeiten seiner Zeit. Sein Firmenimperium umfasste Hütten- und Bergwerke. Als Mitglied von Wirtschaftsverbänden, des deutschen Reichstages und zahlreicher politischer Gremien beeinflusste er das wirtschaftliche und politische Geschehen nicht nur an der Saar, sondern auch im Deutschen Reich. Kaiser Friedrich III. erhob Stumm 1888 in den erblichen Freiherrenstand. Fortan agierte er als Carl Ferdinand Freiherr von Stumm-Halberg.
Stumm bekämpfte jede eigenständige Organisation der Arbeiterschaft. Verhaltensmaßregeln und eine umfassende Kontrolle, die auch vor dem Privatleben nicht Halt machte, sollten Wohlverhalten garantieren. Die „strenge Hand“ wurde ergänzt durch die „milde Hand“, ein dichtes Netz betrieblicher Sozialleistungen, das die Arbeiter und ihre Familien zeitlebens begleitete. Im Jahre 1877, noch vor Inkrafttreten des Sozialistengesetzes, beschlossen unter Führung Stumms die privaten Unternehmer der Saargegend, die preußische Bergwerksverwaltung und die Eisenbahndirektion Saarbrücken, dass jeder Arbeiter, der sozialdemokratischer Neigungen verdächtig war, entlassen und bei keinem anderen Unternehmen mehr eingestellt werden sollte.
Anfang der 1890er Jahre gehörte der Freiherr zu den mächtigsten Ratgebern Kaiser Wilhelms II., doch stießen seine Vorstellungen auf den zunehmenden Widerstand bürgerlich-liberaler Kreise. In der zweiten Hälfte des Jahrzehnts geriet Stumm immer mehr in eine politische Außenseiterrolle, was seinen Einfluss im Saarrevier jedoch nicht verringerte. Hier hielt sich die unumschränkte Unternehmerherrschaft über Stumms Tod hinaus bis zum Ersten Weltkrieg.
Nach der „Ära Stumm“ – die Erben hatten vor Ausbruch des Zweiten Weltkriegs den Halberg an die Reichsrundfunkgesellschaft verkauft – diente das Schlossgebäude ab 1946 als Residenz für Gilbert Grandval (1904 – 1981), zunächst französischer Militärgouverneur, ab 1948 Hoher Kommissar und 1952 bis 1955 Botschafter Frankreichs im Saarland.
1958/59 übernahm der Saarländische Rundfunk das Halberg-Plateau zwecks Errichtung neuer Sendergebäude. Seither fungiert das Schlossgebäude als Sitz der Intendanz.
In Ermangelung eines großen Sitzungssaales wurde gegenüber dem Schloss zwischen 1966 und 1968 nach den Plänen der Architektengemeinschaft Eber/Jung/Schuler/Kugelmann/Alt ein Konferenzgebäude auf sechseckigem Grundriss errichtet. Es ersetzte den sogenannten "U-Komplex" mit ehemaliger Remise und Pferdestall.
Das Konferenzgebäude besteht aus zwei Geschossen mit Foyer und Sitzungsraum sowie einem großflächig verglasten Sitzungssaal. Die Außenflächen sind zum Teil mit von Villeroy & Boch eigens für dieses Gebäude produzierten, metallisch-bräunlichen Wandfliesen verkleidet. Das Gebäude steht, ebenso wie das Schloss, unter Denkmalschutz.
16 - Le château du Halberg I
Dans le milieu des années 1870, Carl Ferdinand Stumm (1836-1901), industriel et politicien originaire du Hunsrück et installé à Neunkirchen, recherchait un domaine pour y construire une maison de maître à sa mesure, qu’il finit par dénicher dans l’est de Sarrebruck. Après de longs démêlés avec les villes de St. Johann et de Sarrebruck, il racheta la colline du Halberg à l’administration des forêts du royaume de Prusse, pour 700 000 marks.
Entre 1877 et 1880, Stumm fit construire un château de style dominant néogothique, d’après les plans de l’architecte hanovrien, Edwin Oppler (1831-1880). Ce dernier était parvenu à se faire un nom au sein de l’empire allemand, en construisant de nombreux édifices privés et publics dans des styles historiques.
L’ensemble architectural, censé refléter le pouvoir et la richesse de Stumm de par son ampleur et son aménagement, était composé d’un château à trois niveaux, de 60 mètres de long, de bâtiments d’exploitation, de plusieurs maisons destinées au personnel, d’une remise et d’écuries dans le style d’une propriété de campagne. Contrairement aux bâtiments annexes en grès rouge, le château fut construit en pierre de Jaumont, la célèbre pierre jaune de Lorraine, que l’on retrouve notamment dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz. Après le décès soudain de Oppler, Ferdinand Schorbach (1846-1912), l’un de ses élèves, acheva la construction du château d’eau et de la porterie. L’empereur Guillaume II séjourna au château du Halberg en avril 1892.
Carl Ferdinand Stumm (1836-1901) fut l’une des personnalités les plus puissantes, les plus riches, mais également les plus controversées de son temps. Son empire se composait de hauts-fourneaux et de mines. En tant que membre d’organisations professionnelles, du parlement et de nombreux comités politiques, il influença non seulement l’histoire économique et politique de la Sarre, mais également celle de tout l’Empire allemand. L’empereur Frédéric III lui décerna le titre de baron en 1888. Il exerça ensuite son activité sous le nom de Carl Ferdinand Freiherr von Stumm-Halberg.
Stumm s’opposait à toutes les organisations ouvrières indépendantes. Les règles de conduite et la maîtrise absolue qu’il appliquait dans sa vie privée étaient pour lui un gage de bonne conduite. Mais sa main de fer savait également se faire velours, lorsqu’il accorda à ses ouvriers et à leurs familles un éventail de prestations sociales versées à vie. En 1877, quelque temps avant l’entrée en vigueur des lois antisocialistes, les entreprises privées de la région sarroise, l’administration minière de Prusse et la direction des chemins de fer de Sarrebruck décidèrent, sous la houlette de Stumm, que tous les ouvriers suspectés de tendances sociales-démocrates seraient renvoyés et qu’aucune autre entreprise ne pourrait dès lors les employer. Au début des années 1890, le baron faisait partie des conseillers les plus influents de l’empereur Guillaume II. Mais ses convictions se heurtèrent à l’opposition croissante des cercles bourgeois-libéraux.
Dans la seconde moitié du siècle, le rôle politique de Stumm devint de plus en plus marginal, sans que son influence sur le territoire de la Sarre en fut diminué. Son hégémonie y perdura après sa mort, jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Après «l’ère Stumm» (les héritiers avaient vendu le Halberg à la Reichsrundfunkgesellschaft (société de radiodiffusion de l’empire allemand), avant le début de la Seconde Guerre mondiale), le château servit, à partir de 1946, de résidence à Gilbert Granval (1904-1981), gouverneur militaire français de la Sarre, haut-commissaire à partir de 1948, puis ambassadeur de France en Sarre de 1952 à 1955.
En 1958-1959, la Saarländischer Rundfunk récupéra le plateau du Halberg, pour y ériger de nouveaux bâtiments émetteurs. Le château abrite depuis le siège de la direction de la radio.
Pour pallier l’absence d’une grande salle de réunion, un bâtiment de conférence de forme hexagonale fut construit, de 1966 à 1968, face au château, d’après les plans du collectif d’architectes Eber/Jung/Schuler/Kugelmann/Alt, en remplacement du «complexe en U» formés par la remise et les écuries.
Le bâtiment de conférence sur deux niveaux est composé d’un foyer, d’une salle de réunion et d’un vaste espace de réunion vitré. Les surfaces extérieures sont pour partie revêtues de carreaux d’un brun métallique, spécialement conçus par Villeroy & Boch. Le bâtiment, tout comme le château, sont classés monument historique.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir
In den Jahren 1709 – 1711 ließ Graf Ludwig Kraft (”Crato”) auf dem Halberg nach den Plänen des Saarlouiser Festungsunternehmers Joseph C. Motte dit la Bonté ein Lustschloss im Stil der französischen „maisons de plaisance“ errichten. Fürst Wilhelm Heinrich baute später die Gartenanlagen weiter aus. In der Regierungszeit des Fürsten Ludwig erweiterte Hofgärtner Friedrich Koellner ab 1771 den Barockgarten um einen Landschaftspark.
Ab 1774 war der Halberg bevorzugter Aufenthaltsort der Fürstin Wilhelmine, der die Untreue ihres Gatten das Leben am städtischen Hofe verleidet hatte. Im November 1793 zerstörten französische Revolutionstruppen die Schlossbauten. 1991 erfolgte eine erste Freilegung und Untersuchung der Überreste von Schloss Monplaisir, eine zweite ausführlichere Notgrabung 2014/15.
Unter dem Obelisken fand Fürst Heinrich von Nassau-Saarbrücken seine letzte Ruhestätte. Am 9. März 1768 geboren, hatte er seine Kindheit mit seiner Mutter, der Fürstin Wilhelmine, im Schloss Monplaisir verbracht. Nachdem die fürstliche Familie im Mai 1793 vor der französischen Besatzung geflohen war, schloss sich der Erbprinz den preußischen Truppen an, um Saarbrücken zurückzuerobern – was misslang.
Nach dem Tod von Fürst Ludwig am 1. März 1794 trat Heinrich dessen Nachfolge an, als Fürst ohne Land. Der preußische König stellte ihm Schloss Cadolzburg bei Ansbach (Mittelfranken) zur Verfügung. Am 27. April 1797 starb Fürst Heinrich im Alter von 29 Jahren nach einem Sturz vom Pferd und wurde in Cadolzburg beigesetzt. Hier blieben seine sterblichen Überreste, bis der „Freundeskreis Erbprinz Heinrich“ 1976 die Überführung zum Halberg zuwege brachte und damit dem testamentarisch geäußerten Wunsch Heinrichs nachkam.
Heinrichs Ehe mit Marie Franzisca Maximilia von Montbarrey war kinderlos geblieben. Mit seinem Tod fiel der Fürstentitel an Karl Wilhelm von Nassau-Usingen, einem Cousin seines Vaters.
Prominenter Gast von Schloss Monplaisir war übrigens Freiherr Adolph von Knigge, wie ein auf den 6. Mai 1792 datierter Brief belegt: „Das Schloß ist klein, aber artig eingerichtet. Der menschenfreundliche Fürst hat über ein Camin im Speisesaale eine Inschrift setzen lassen, wovon ich nur die letzte, einladende Zeile behalten habe: Je veux, que mon plaisir soit le plaisir des autres.“ Knigges Schilderungen des Halbergs und des als „Monplaisir“ fortan bekannten Schlösschens lassen allerdings inzwischen vermuten, dass er wohl schon früher (etwa zwischen 1783 – 87) vor Ort gewesen sein muss.
17 -Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
Entre 1709 et 1711, le comte Ludwig Kraft «Crato» confia la construction d’un château dans le style des maisons de plaisance à la française, à Joseph C. Motte dit la Bonté, un architecte militaire de Sarrelouis. Par la suite, le prince Wilhelm Heinrich fit aménager les jardins. À partir de 1771, durant le règne du prince Ludwig, le jardinier de la cour, Friedrich Koellner, agrandit le jardin baroque pour en faire un parc naturel.
À partir de 1774, le Halberg devint le lieu de villégiature privilégié de la princesse Wilhelmine, que les infidélités de son époux avaient éloignée de la vie à la cour. Le château fut détruit par les troupes révolutionnaires françaises en novembre 1793. Un premier déblaiement et une première fouille des décombres du château de Monplaisir eurent lieu en 1991, une seconde fouille plus poussée fut entreprise en 2014-2015.
Le prince Heinrich von Nassau-Saarbrücken repose sous l’obélisque. Né le 9 mars 1768, il passa son enfance au château de Monplaisir avec sa mère, la princesse Wilhelmine. Après que la famille a fui l’occupation française en mai 1793, le prince héritier rejoignit les troupes prussiennes, afin de reprendre Sarrebruck, en vain.
À la mort du prince Ludwig, le 1er mars 1794, son successeur, le prince Heinrich, devint le «prince sans terre». Le roi de Prusse mit le château de Cadolzburg à sa disposition, près de Ansbach en Moyenne-Franconie. Le prince Heinrich mourut le 27 avril 1797, à l’âge de 29 ans, des suites d’une chute de cheval et fut enterré à Cadolzburg. Sa dépouille y resta jusqu’à ce que le «Cercle des Amis du prince héritier Heinrich» parvienne à la faire transférer au Halberg en 1976, respectant ainsi la volonté testamentaire du prince.
Le prince Heinrich n’eut aucun enfant de son mariage avec Franzisca Maximilia von Montbarrey. À sa mort, son titre revint à Karl Wilhelm von Nassau-Usingen, un cousin de son père.
L’un des hôtes les plus prestigieux du château de Monplaisir fut le baron Adolph von Knigge, comme en atteste une lettre datant du 6 mai 1792: «Le château est petit, mais aménagé avec soin. Au-dessus de la cheminée de la salle à manger, le prince, en véritable philanthrope, a placé une inscription dont je n’ai retenu que les chaleureux derniers mots: Je veux que mon plaisir soit le plaisir des autres». La description que Knigge fait du Halberg et du château, connu par la suite sous le nom de «Monplaisir», laisse supposer qu’il s’y était déjà rendu auparavant (entre 1783 et 1787).
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
18 - Schloss Halberg II
Ida Charlotte Freifrau von Stumm-Halberg, geborene Böcking (1839 – 1918), führte die Geschicke der Familie nach dem Tod ihres Mannes weiter. Als auch sie verstorben war, entschwand der Halberg für einige Jahrzehnte der öffentlichen Aufmerksamkeit.
Die Schlossanlage war nur noch selten bewohnt, sollte in den Jahren 1936 – 37 sogar abgerissen werden und einem Wohngebiet weichen. Die Stumm-Erben veräußerten im Juli 1939 den attraktiven Hügel an die Reichsrundfunkgesellschaft. Von 1943 bis 45 diente das Schloss als Kommandostelle der Flugabwehr.
In der französischen Besatzungszeit und der saarländischen Autonomiephase nach dem Zweiten Weltkrieg wurde das Stummsche Schloss für administrative Zwecke genutzt: Ab 1946 residierte hier der französische Militärgouverneur Gilbert Grandval (1904 – 1981), der ab 1948 Hoher Kommissar war. Auch danach, in seiner Funktion als französischer Botschafter im Saarland (1952 – 1955), blieb er auf dem Halberg.
Die Neogotik des Schlosses galt Grandval und seiner Frau Yvonne als zu "preussisch" – folglich wurde der Bau weitgehend purifiziert, etliche Türme und Türmchen mussten weichen. Um moderne Repräsentativräume zu erhalten, wurde auch das Innere des Schlosses massiven Eingriffen unterzogen. Nur ein kleiner Raum im Erdgeschoss mit dem charakteristischen Kreuzrippengewölbe blieb teilweise erhalten. Er dient heute als Damentoilette des Restaurants Schloss Halberg.
1958/59 übernahm der Saarländische Rundfunk das Halberg-Plateau zwecks Errichtung neuer Sendergebäude. Seither ist das Schlossgebäude Sitz der Intendanz des Saarländischen Rundfunks.
18 - Le château du Halberg II
À la mort de son mari, la baronne Ida Charlotte von Stumm-Halberg, née Böcking (1839-1918) prit le destin de sa famille en mains. Lorsqu’elle mourut à son tour, le Halberg perdit l’attention du public pendant plusieurs décennies. Les bâtiments du château ne furent que très rarement occupés et en 1936-1937, il fut même question de les raser pour y aménager une zone résidentielle. Les héritiers de la famille cédèrent la colline à la Reichsrundfunkgesellschaft en juillet 1939. De 1943 à 1945, le château servit de quartier général à la défense aérienne.
Pendant l’occupation française et la période d’autonomie de la Sarre après la Seconde Guerre mondiale, le château de la famille Stumm fut utilisé à des fins administratives : le gouverneur français Gilbert Grandval (1904-1981), qui fut nommé haut-commissaire en 1948, y résida à partir de 1946.
Il demeura également au Halberg durant son mandat d’ambassadeur de France en Sarre (1952-1955). Mais Grandval et sa femme Yvonne jugeaient le style néogothique du château trop «prussien». Le bâtiment fut donc largement épuré et de nombreuses tours et tourelles, enlevées. De gros travaux furent entrepris à l’intérieur du château, afin d’y aménager des pièces modernes, représentatives. Seule une petite pièce au rez-de-chaussée, avec des voûtes d’ogives caractéristiques, fut partiellement conservée. Elle abrite aujourd’hui les sanitaires du restaurant Schloss Halberg.
En 1958-1959, la Saarländischer Rundfunk récupéra le plateau du Halberg, afin d’y ériger de nouveaux bâtiments. Le château abrite depuis le siège de la direction de la radio.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
19 - Der Saarländische Rundfunk
Die Geschichte des Rundfunks an der Saar beginnt im Jahre 1935 mit dem Start des Reichssenders Saarbrücken. Nach der kriegsbedingten Unterbrechung der Sendetätigkeit nahm Radio Saarbrücken 1946 wieder das Programm auf. 1952 ging daraus die Saarländische Rundfunk GmbH hervor.
Seit 1957 ist der Saarländische Rundfunk eine Anstalt des öffentlichen Rechts; 1959 wurde er Mitglied der ARD und übernahm offiziell das Programm das Fernsehprogramm. 1964 startete das Hörfunk-Programm von Europawelle Saar, heute SR 1, 1967 die Studiowelle Saar, die seit 1995 als eigenständige Kulturwelle SR 2 KulturRadio sendet.
Mit SR 3 Saarlandwelle schuf der Saarländische Rundfunk 1980 das erste regionale Vollprogramm in der ARD. Das jüngste Hörfunk-Programm ist auch gleichzeitig inhaltlich das jüngste Programm: In Zusammenarbeit mit dem SWR startete im Frühjahr 1999 das junge Programm „UNSERDING“.
Mit der starken Erweiterung der Programmaktivität in den 1950er Jahren wurde die altgediente „Wartburg“ in der Martin- Luther-Straße in der Saarbrücker Innenstadt zu eng. Somit war es an der Zeit sie aufzugeben und ein neues, modernes Funkhaus zu errichten. Als Standort empfahl sich der Halberg, den die Reichsrundfunkgesellschaft 1939 schon erworben und während des Zweiten Weltkrieges für Teile der Verwaltung genutzt hatte. Im August 1959 wurde mit dem Bau des Funkhaus- Komplexes nach den Plänen der SWF-Hausarchitekten Eber/Jung begonnen, die Bauausführung übernahm das Saarbrücker Architektenbüro Schlier-Kugelmann-Alt.
1961 konnte der Hörfunk bereits die neuen Räume beziehen, doch zogen sich die übrigen Bauarbeiten noch bis 1968 hin. In den u-förmig angelegten, dreigeschossigen Pavillonbauten wurden neben dem Hörfunk noch das Fernsehen und Teile der Verwaltung untergebracht. In der Folgezeit kamen weitere Neubauten hinzu, unter anderem das Konferenzgebäude (unter Denkmalschutz), dem Stall, Remise und Wasserturm der Stummschen Außenanlage weichen mussten, sowie das Filmgebäude. Auch die vorher bereits existierende Bausubstanz auf dem Halberg wurde genutzt: Die Intendanz richtete sich im Schloss Halberg ein.
In den Jahren 2004 – 2006 erfolgte eine komplette Neugestaltung des Hörfunkgebäudes nach den Plänen von Professor Hans Struhk, der sich dann auch eine Grundsanierung und Modernisierung des Fernsehgebäudes anschloss (2007 – 2009).
1973 war dem SR das Grundstück "Funkhaus Halberg" von der Landesregierung übereignet worden. Die Anlage umfasst eine Fläche von etwa 20,5 Hektar.
19 - La Saarländischer Rundfunk
L’histoire de la radio sarroise débute en 1935, avec le lancement de la radio impériale de Sarrebruck. Après avoir interrompu son activité à cause de la guerre, Radio Saarbrücken reprend l’antenne en 1946 et devient la Saarländische Rundfunk GmbH en 1952. Depuis 1957, la Saarländischer Rundfunk est un établissement de droit public. En 1959, elle devient membre de l’ARD, un groupement de radiodiffuseurs publics, et reprend officiellement les programmes télévisés. Les programmes de la station radio Europawelle Saar, aujourd’hui SR1, démarrent en 1964, ceux de Studiowelle Saar, depuis 1995 la station culturelle indépendante SR 2 KulturRadio, en 1967. En 1980, la Saarländischer Rundfunk lance le premier programme entièrement régional de l’ARD, avec la station SR 3 Saarlandwelle. Le dernier programme en date de la station s’adresse au jeune public: «UNSERDING» est lancé en 1999, en collaboration avec la SWR.
Avec l’élargissement de la grille des programmes dans les années 1950, le vieux bâtiment de la «Wartburg» dans la Martin-Luther-Straße, au centre de Sarrebruck, devint trop exigu. Il était donc grand temps de le quitter et de construire un nouveau bâtiment plus moderne. Le site du Halberg s’y prêtait parfaitement, la Reichsrundfunkgesellschaft, qui l’avait acquis en 1939, y ayant logé une partie de son administration pendant la Seconde Guerre mondiale. La construction du nouveau complexe démarra en août 1959, d’après les plans des architectes de la société de radiodiffusion de la Rhénanie-Palatinat (SWF), l’exécution des travaux étant assurée par le cabinet sarrebruckois Schlier-Kugelmann-Alt.
La société investit les nouveaux locaux dès 1961, mais les travaux se poursuivirent jusqu’en 1968. Outre la radio, la télévision et une partie de l’administration furent installées dans le pavillon à trois niveaux, en forme de U. Par la suite, d’autres bâtiments furent construits, dont la salle de conférence (bâtiment classé) en lieu et place des écuries, de la remise et du château d’eau de la famille Stumm, ainsi que le bâtiment de tournage. L’architecture existante sur le Halberg fut également utilisée, la direction de la radio prenant ses quartiers dans le château du Halberg.
Entre 2004 et 2006, les bâtiments de la radio furent entièrement réaménagés, d’après les plans de Hans Struhk, également chargé de la rénovation et de la modernisation des bâtiments de la télévision (2007-2009).
En 1973, le gouvernement de la Sarre transmit la propriété de la «Funkhaus Halberg» à la Saarländischer Rundfunk. Le site couvre une surface de 20,5 hectares.
1 - Historischer Halberg / Le sentier historique du Halberg
2 - Ehemaliger fürstlicher Weinberg / L’ancien vignoble du prince
3 - Die Römische Siedlung am Fuß des Halbergs / La cité romaine au pied du Halberg
4 - Mithrasheiligtum / Le sanctuaire de Mithras
5 - "Der gute Mottel" / «Le bon Mottel»
6 - Stummstraße & Halberghütte / La Stummstraße et la Halberghütte
7 - Westwallbunker / Les bunkers du Westwall
8 - Schankenbrunnen / La Schankenbrunnen
9 - Stummsche Kirche / L'église de la famille Stumm
10 - Halbergweiher & Altes Werk / L'étang de Halberg et l'ancienne usine
11 - Hirschwiese & ehemalige Parkanlage / Le pré aux cerfs et l'ancien parc
12 - Friedhof der Familie Stumm / Le cimetière de la famille Stumm
13 - Storchenweiher & Wasserspiel / L'étang aux cigognes et la cascade
14 - Buspilz / L'aribus «champignon»
15 - Stummsche Wirtschaftsgebäude / Les bâtiments d’exploitation de la famille Stumm
16 - Schloss Halberg I / Le château du Halberg I
17 - Grabmal des Fürsten Heinrich & ehemaliger Standort von Schloss Monplaisir / Tombeau du prince Heinrich et ancien site du château de Monplaisir
18 - Schloss Halberg II / Le château du Halberg II
19 - Der Saarländische Rundfunk / La Saarländischer Rundfunk
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Teil 1: Die Metamorphosen des Halbergs.
In: SaarGeschichte|n, 1/2017. Seiten 20–35.
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Gartenkunst in Saarbrücken / Hrsg. von Christof Trepesch.
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Halberg und Brebach
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Brebach-Fechingen einst und jetzt.
Zusammengestellt von Willibrord Lithardt.
Mit Beiträgen von Wilhelm Anton u. a. Brebach-Fechingen: Selbstverlag, 1974.
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Saarländischer Rundfunk
Geschichte und Geschichten des Senders an der Saar:
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David Ulansey: Die Ursprünge des Mithraskults. Kosmologie und Erlösung in der Antike.
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La Saarländischer Rundfunk
Geschichte und Geschichten des Senders an der Saar: 50 Jahre Saarländischer Rundfunk/Hans Bünte, édité par Fritz Raff et Axel Buchholz. Fribourg, 2007.
Impressum
Saarländischer Rundfunk
SR-Unternehmenskommunikation mit Unterstützung der Geschichtswerkstatt Brebach
(AG der VHS Regionalverband Saarbrücken, Bereich Halberg)
Texte:
Ingrid und Klaus Berndt, Harald Glaser, Wolfgang Klein, Roland Schmitt (SR)
Dank an Dr. Constanze Höpken und Axel Böcker vom Landesdenkmalamt
Fotos:
Reiner Buhl, Geschichtswerkstatt Brebach, Landesarchiv, Landesdenkmalamt, Thomas Roessler, Conny Schmidt, Dieter Schmitt, SR-Archiv
Konzept und Texte:
Roland Schmitt, Harald Glaser
Mentions légales
(6ème version actualisée et augmentée, Sarrebruck, avril 2017 ; 1.-5. Version parue sous le titre « Halberg History Tour »)
Éditeur:
Saarländischer Rundfunk, société de communication
Avec le soutien de l’atelier d’histoire de Brebach (AG der VHS Regionalverband Saarbrücken, Bereich Halberg)
Textes:
Ingrid et Klaus Berndt, Harald Glaser, Wolfgang Klein, Roland Schmitt (SR)
Remerciements : Dr. Constanze Höpken et Axel Böcker de la direction régionale des bâtiments historiques
Photos:
Reiner Buhl, Atelier d’histoire de Brebach, Archives régionales, Direction régionale des bâtiments historiques, Thomas Roessler, Conny Schmidt, Dieter Schmitt, Archives de la SR
Concept et textes:
Roland Schmitt, Harald Glaser
Coordination:
Reiner Buhl
Graphisme:
HDW Werbeagentur GmbH, Sarrebruck
Impression:
Farbraum Druckproduktion GmbH